Le contrat de mission en intérim
À chaque mission d’intérim, l’intérimaire reçoit un contrat de travail qui précise les caractéristiques de son poste. Il indique par exemple s’il figure sur la liste des postes à risques de l’entreprise et s’il nécessite des équipements de protection individuelle spécifiques (casque, gants, lunettes…).

Le contrat de mission en intérim, à quoi être attentif ?
Certaines missions à risques requièrent des formations et informations particulières. Pour les connaître l’intérimaire peut se rapprocher de son agence d’intérim.
Alerter dans les plus brefs délais son agence d’intérim en cas de changement de poste de travail non prévu, de difficulté avec l’entreprise, de situation dangereuse pour sa santé et sa sécurité, d’accident du travail ou de trajet.
Qu’est-ce qu’un poste à risque ?
Un poste à risque est celui qui expose l’intérimaire aux dangers suivants :
- L’amiante
- Le plomb
- Des agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction
- Des agents biologiques
- Des rayonnements ionisants
- Des risques hyperbare ou de chute de hauteur lors d’opérations de montage et démontage d’échafaudages
Les intérimaires peuvent-ils effectuer tous types de travaux ?
Non, certains travaux sont interdits aux intérimaires tels que ceux les exposant aux agents suivants :
- Le fluor gazeux
- L’acide fluorhydrique
- Le chlore gazeux
- Le phosphore
- Le brome liquide ou gazeux
- L’iode solide ou vapeur
En revanche, pour les accidents, maladies et frais de santé de la vie courante, ce n’est qu’à partir de 414 heures de mission en intérim à temps plein qu’ils sont pris en charge par la complémentaire santé Intérimaires Santé.